Les faux-amis...
Que c’est triste de perdre une bataille
Ainsi que l’Amitié de ses proches :
Perdre cette maudite médaille
Qui à mes yeux me vaut ces reproches ;
C’est vrai dans la rue j’ai tout appris,
Plus de mauvaises choses que de Diplômes,
Connu des gens simples aux cœurs fermes,
Pleurant de ton malheur, de tes cris.
De t’aider dans les moments cruels,
D’être heureux dans tes instants de bonheur.
C’est ça l’amitié saine sans duels,
Qui unit les cœurs des gens d’honneur !
Ces gens qu’on reconnaît à leur courage,
Leur bravoure, à dire la Vérité.
En tous lieux, même devant sa Sainteté.
Et ignorer ceux du double visage.
Ceux qui vous embrasse la matinée
Et le soir vous poignarde dans le dos.
Qui parle du Mal de vous à huis clos,
Et devant vous sont de miel tartinée.
Je suis revenu sur ce site tout seul
Recherchant les amis, les beaux mots,
Sans ambitions aucune avec mes maux,
D’ailleurs, il est déjà prêt mon linceul.
Il m’arrive de plaisanter, de rire
Mais jamais d’arrières pensées sordides.
Pensais avoir enfin des amis solides
Avec qui pouvais compter et sourire
Certains, pas tous, sont de faux amis.
Les uns disent vos poèmes sont arabes.
Les autres, à peu prés c’est du Françis !
Et quand ils me voient, se dérobent.
J’ai compris que cette maudite médaille,
Que vous pouvez à votre guise reprendre.
Fait perdre ma plus grande belle bataille.
Celle de garder mes vrais amis tendres…
Las, je vais avec mes armes me rendre.
Saluer missmot, Omar et Espérance
Sans oublier ma petite sœur tendre,
Katy-ann tout bonté et yeux de cendre.
Je vais avec ma vie de bohémien,
D’étranger vieux inconnu apatride,
Reprendre ma longue route vers les miens,
Répandre la Vérité sur le Monde.
MAHMOUD