C'est une tres bonne et courageuse décision de la la part du ministre des affaires religieuses et des Waqfs. Dorénavant, pour qu'un mariage soit valide la Fatiha ne suffit pas et d'ailleurs elle n'est pas en elle même indispensable. Il faut qu'il y ait d'abord un mariage civil et après les époux s'ils le désirent feront ce qu'ils ont envie de faire et ceci a été décidé afin de protéger le droit des femmes qui n'étaient marié que par la Fatiha et se retrouvaient abandonnés ou délaissés très rapidement parfois étant enceinte ou avec enfant et l'enfant n'était même pas reconnus par le mari trop empressé de fuir ses devoirs et responsabilités.
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«Notre décision de refuser tout mariage religieux avant le mariage civil est une décision tendant à protéger les droits des femmes», a déclaré le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, M. Bouabdellah Ghlamallah, lors du forum de l’ENTV, dont il était l’invité avant-hier.
En réponse aux questions des journalistes qui voulaient savoir sur quelles bases une telle décision fut décidée, le ministre du culte a précisé que c’est le nombre important d’abandons de famille enregistrés à travers le pays, notamment dans les milieux ruraux, qui est à l’origine de cette décision.
Selon M. Ghlamallah, «de nombreux hommes quittent leurs femmes avec lesquelles ils ne sont liés que par le mariage religieux, et ne reconnaissent même pas leur paternité dans certains cas, ce qui porte un préjudice important à ces femmes d’abord et à toute la société ensuite».
Par conséquent, ces agissements ont fini par donner une image peu reluisante de l’islam, «en l’obligation de laquelle certains ne croient plus et qui donne l’impression de ne pas protéger les gens», a ajouté le ministre. «Nous ne voulons pas qu’on dise que des gens souffrent ou perdent leurs droits à cause de l’islam», a encore justifié M. Ghlamallah.
Sur le plan purement religieux, et répondant à ceux qui ont accusé le ministre de favoriser le mariage civil au détriment de celui religieux, Ghlamallah a d’abord indiqué qu’il n’a pas apprécié ces propos qui veulent donner de nous une image de laïques, alors que, ajoute-t-il, «ni la société ni l’Etat ne sont laïques».
En notant au passage que «le problème à été traité des points de vue social et moral». Il a ensuite rappelé à ses détracteurs que «la Fatiha n’est pas en elle-même une obligation dans le mariage religieux, mais n’est qu’une bénédiction de celui-ci».