Vous ne le croyez même pas…
C’est à peine croyable
Un échiquier… sans roi, ni reine
Quelques cavaliers barbares
Pour annoncer l’apocalypse arabe
Et des pions armés jusqu’aux dents
Qui affrontent des pions désarmés
Vous ne l’imaginez même pas…
C’est à peine imaginable
Un échiquier avec un fou furieux
Un démon qui se prend pour Dieu
Et qui s’apprête à y mettre le feu
En bénéficiant d’un non-lieu
Vous ne l’entendez même pas…
C’est à peine audible
Un échiquier dessiné en plein désert
Avec de l’or noir enfoui sous terre
Et un pantin qui alterne la foudre et le tonnerre
En riant au nez de ses propres frères
Vous ne vous indignez même pas…
C’est un peu trop indigne
De voir l’immonde régner sur le monde…
Et construire en un éclair, deux tours de Babel
Semblables à deux centrales nucléaires
Un homme averti en vaut deux,
Et un fou averti, ça vaut combien ?
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/baisers/