La révolution culturelle s’est faite dans le monde musulman et toutes les femmes vont à l ‘école et décrochent un diplôme à un degrés ou un autre, très élevé parfois.
Emancipée, la musulmane veut naturellement entrer dans la vie active, être autonome, financièrement indépendante du mari et prendre légitimement sa place dans la société non plus en tant que reproductrice assurant la survie de l’espèce mais en tant qu’être pensant, ayant son mot à dire et un rôle social décisif à tenir.
La course au travail de la femme a donc été lancée avec pour conséquence que seules celles qui avaient un moyen de garde adéquat pouvaient allier travail et famille. Mais toutes celles qui ne trouvent pas de mode garde ou souhaitent tout simplement pouponner , s ‘occuper des siens , voir grandir leurs enfants , dans la mesure ou le salaire du mari suffit , doivent se cacher, s’inventer des raisons pour justifier une fibre maternelle un peu trop forte , une certaine féminité qui s’exprime à l’ancienne : aimer cuisiner, recevoir, s’occuper de son intérieur , jouer avec ses enfants.
On est ainsi passé brutalement et sans préparation aucune du droit au travail au devoir de travail chez la femme. Autrement dit : un autre diktat, un autre esclavage , à l employeur cette fois
On est passé du devoir de rester à la maison – pour plaire au mari – au devoir travailler à l’extérieur – pour plaire a la société ou l'employeur .
Le but de cet article n est pas de renvoyer la femme au foyer, derrière ses fourneaux.
Le but c' est d’expliquer que ce beau projet n' est pas fait pour toutes les femmes , ne convient pas à toutes. Spécialement dans la communauté musulmane. Et particulièrement paradoxal pour les diplômées de l université.
https://ammuf.wordpress.com/2016/05/26/des-etudes-et-ne-pas-travailler/