Par Isabelle Falconnier - Mis en ligne le 04.07.2012 à 12:47
L’écrivaine franco-canadienne lance un pavé dans la mare du féminisme: son nouvel essai «Reflets dans un œil d’homme» affirme que la libération des femmes n’est qu’un leurre. Polémique. Sacré pavé dans la mare du féminisme occidental que lance l’écrivaine francocanadienne Nancy Huston avec son nouvel essai Reflets dans un œil d’homme. Prenant le contre-pied de la doxa dominante, elle affirme avec une tranquille insolence que les femmes occidentales s’aveuglent sur leur prétendue liberté. Taillant des croupières aux adeptes de la théorie du genre, elle prétend que les différences entre les sexes ne sont pas socialement construites et que, contrairement à ce que disait Simone de Beauvoir («On ne naît pas femme, on le devient»), on naît femme et on ne le devient pas, qu’hommes et femmes ne sont pas «l’un est l’autre» (version Elisabeth Badinter), mais l’un et l’autre de toute éternité. Malgré les luttes des femmes pour l’égalité et les victoires obtenues, la femme version 2012 ne serait qu’un «reflet dans un œil d’homme» et, pire, en serait satisfaite. Elle qui maîtrise désormais sa fécondité, exerce tous les métiers et gère son compte en banque, reste prisonnière du regard des hommes, obsédée par son apparence, séductrice à plein temps soumise à la tyrannie de l’image et du corps parfait. La faute à notre siècle qui «nie la différence des sexes tout en l’exacerbant follement» à travers le marketing de la beauté et l’abondance de la pornographie.
Polémique. C’est peu dire que Nancy Huston irrite les intellectuelles féministes pour qui elle revient à la case nature. C’est peu dire qu’elle déculpabilise les hommes en expliquant que, «programmés pour répandre leur semence», il est normal qu’ils draguent à tout va. C’est peu dire que son livre divise et provoque un débat populaire nourri. Si pour Frédéric Beigbeder, dans Le Figaro Magazine, «ce livre marque une date importante puisque, pour la première fois, une féministe entérine l’échec du féminisme, sa corruption par lamode, ou comment les femmes, qui avaient gagné quelques batailles, ont fini par perdre la guerre face aux industriels de la beauté et du narcissisme», Télérama se fend d’un cinglant: «Nancy Huston a remisé son portrait de Simone de Beauvoir à la cave, d’où elle a remonté une illustration rétrograde de 1906 croquant les âges de la femme. (...) L’essai va ainsi de régression en régression.»
«Cette bonne romancière devient moralisatrice lorsqu’elle s’aventure sur le terrain de l’essai féministe. Elle généralise et se permet des jugements à l’emportepièce intolérables sur Simone de Beauvoir ou Virginia Woolf. Toutes les femmes ne sont pas, comme elle le soutient, obsédées par la beauté et la minceur! Le mérite des études genre est de n’avoir jamais nié que les femmes mettent les enfants au monde tout en tentant de déconstruire la part culturelle de l’identité féminine. Alors que les féministes dénoncent les femmes-objets, Nancy Huston se contente de poser cette situation comme une fatalité, enfermant du coup les hommes dans des schémas biologiques terrifiants, en en faisant des esclaves de leur libido. Alors que les études genre essaient de dire qu’il y a autant de différences entre une femme et une autre femme qu’entre les hommes et les femmes, Nancy Huston impose sa propre dictature de bourgeoise parisienne se concentrant sur la prostitution sans jamais évoquer la dépendance économique des femmes. A la lire, les femmes n’ont le choix qu’entre faire mannequin ou putain! Elle qui se dit féministe, comment peut-elle écrire: “Plus il y aura de mères sexy et séduisantes, moins il y aura de filles violées et prostituées.”? Les études genre cherchent à individualiser, elle généralise. Elle pose de bonnes questions, mais ses réponses enferment les femmes et les hommes.»
Nicole Baur, cheffe de l’Office de la politique familiale et de l’égalité du canton de Neuchâtel
Si l'occidentale pense encore manquer de liberté alors que dira notre femme Arabe? La liberté est un droit, il ne se donne pas et ne s'attribue pas, il se prend/ Si la femme veut faire quelque chose elle doit oser prendre la decision et le pratiquer Attendre que l'homme lui reconnait des droits c'est deja humiliant et lnhumain.
Quelques jistoriens disaient que ...... Dieu avait crée une femme sur le model d'Adam afin qu'elle soit la mere de l'humanité, cette s'appelai parait il- LILITE- mais elle refusa d'accomplir le role de la femme aupres d'Adam en lui disant je suis ton egal et cette position ne me plait pas et je la refuse ...
Dieu , trouva que c'est son droit le plus legitime alors il crée une autre femme -EVE- a partir d'une cote d'Adam .. cette fois celle ci accepta ! drole d'EVE , taie toi alors et ..................
Bon. Elle été immortalisée dans un tableau de Danté
Mais il l'a vue ou , au juste???
Elle est morte seule , sans laisse de trace. Snif.Elle fait pitié.
Contrairement a Eve, qui a vécu une vie d'humain, la maline Lilith est toujours parmis nous, elle a choisi d'etre compagnante de fantomes, elle les a preferé aux humains et je trouve qu'elle a raison.
Toi en particulier qui s'interesse specialement au monde future, a la science astro (falak) tu negocie continuellement avec elle chaque fois que evoque ou pense a ce genre de choses.
Pour connaitre tout le secret de Lilith et pourquoi pas signer un acte avec elle je te consqeille de lire l'histoire Juive et de leur livre et
Le Mythe de Lilith http://mimouni.forumavie.com/le-mythe-de-lilith-vt661.html
Lilith dans l'histoire des Hebreux est la première femme et la première compagne d'Adam. C'est Lilith qui devait etre la mère de l'humanité.
Il s’agit de tout premier mythe de la féminité contradictoire
Dans le Talmud et la tradition kabbalistique, Lilith est décrite comme la première femme d'Adam, celle qu'il aurait eue avant Eve. Créée comme lui à partir de la terre et non pas tirée de sa côte (son côté), Lilith se serait considérée comme son égale. Selon la tradition kabbalistique toujours, elle se serait disputée de plus en plus fréquemment avec Adam et aurait fini par s'enfuir en colère en prononçant le nom interdit de Dieu. Elle se serait ainsi rebellée contre Dieu et Adam et, choisissant de devenir un démon, elle aurait épousé Samaël (un ange luciférien). Dès lors, elle devient l'ennemie de la nouvelle épouse d'Adam, Eve, et l'instigatrice des amours illégitimes, la perturbatrice du lit conjugal et la meurtrière des petits enfants dont on dit qu'elle les dévore à l'image de sa jalousie dévorante. :;:;:;:;:;:;:;:;:::::::::::::::::::::::::;;;;;;;