Les diplômes des universités privées accueillis avec méfiance

L’école Wesford vient grossir les rangs des unis privées à Genève. Mais que vaut-elle?

Les salles de classe sont encore vides et les tableaux sous cellophane. Le mobilier est sur le point d’arriver. Rue de l’Arquebuse à ­Genève, l’Université Wesford accueille ses 25 premiers élèves.

C’est la 19e université privée qui vient s’installer au bout du lac. Comme la plupart de ses consœurs, les programmes proposés (bachelor, masters, doctorats, etc.) sont essentiellement orientés commerce et management.

Que vient apporter cette nouvelle institution dans le paysage genevois? «Notre spécialité, ce sont les formations en alternance, à temps partiel. Nous avons une liste d’entreprises qui sont prêtes à engager des jeunes pendant leur formation tout en payant leurs études», explique Alex Liénard, président du groupe. Plus de 60 sociétés, dont Rolex, Caterpillar ou Tag Aviation, ont déjà manifesté leur volonté de participer, assure-t-il.

«Nous avons même 300 entreprises potentiellement intéressées, mais ce qui nous manque pour l’instant à Genève, ce sont des étudiants!» glisse le président de l’école fondée en 1987 à Grenoble. Encore méconnu en Suisse, le groupe Wesford doit composer avec une forte concurrence, implantée depuis longtemps dans la région. Et «prouver qu’on est sérieux», tonne le directeur en charge de trois établissements en France – plus de 3000 étudiants au total.

kLes titres délivrés sont-ils reconnus?

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A suivre...